Ardentes est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.

Géographie

Localisation

Ardentes est située dans l'est du département de l'Indre et est constituée de deux villages, Ardentes, qui constitue la majeure partie et où se trouvent les administrations, et Clavières.

Les communes limitrophes sont : Sassierges-Saint-Germain (5 km), Étrechet (6 km), Mâron (8 km), Jeu-les-Bois (8 km), Le Poinçonnet (9 km) et Mers-sur-Indre (10 km).

Les services préfectoraux sont situés à Châteauroux (13 km), La Châtre (21 km), Issoudun (26 km) et Le Blanc (60 km).

Lieux-dits, hameaux et écarts

Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : Clavières, les Loges de Dressais, le Breuil, Villebommiers, Dressais, la Cueille, Bellat, le Plessis, Sanguille, la Boisfarderie et Buxerolle.

Géologie et relief

Hydrographie

Le territoire communal est arrosé par la rivière Indre.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver.

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 771 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Jeu-les-Bois-Auto », sur la commune de Jeu-les-Bois à 8 km à vol d'oiseau, est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 746,6 mm,. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022.

Paysages

Elle est située dans la région naturelle du Boischaut Sud.

Milieux naturels et biodiversité

Urbanisme

Typologie

Au , Ardentes est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ardentes, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée,. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châteauroux, dont elle est une commune de la couronne,. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants,.

Zonages d'études

La commune se situe dans l'unité urbaine d’Ardentes, dans l’aire urbaine de Châteauroux, dans la zone d’emploi de Châteauroux et dans le bassin de vie de Châteauroux.

Occupation des sols

Logement

Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements de la commune :

Planification de l'aménagement

Projets d'aménagement

Voies de communication et transports

Voies de communication

Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 12, 12C, 12D, 14, 19, 41, 102, 105 et 943.

Transports

La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Châteauroux, à 13 km.

Ardentes est desservie par la ligne 15 du réseau de bus Horizon.

L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre, à 16 km.

Énergie

Risques naturels et technologiques

La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible.

Qualité de l'environnement

Risques majeurs

Le territoire de la commune d'Ardentes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle.

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Indre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2003 et 2016,.

Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans les massifs de Châteauroux et d'Ardentes, est classée au niveau de risque 4, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal).

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 822 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1794 sont en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM,.

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1998, 2011, 2016, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999.

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence.

Toponymie

Durant la Révolution française, pour suivre le décret de la Convention du (25 vendémiaire) 1793 (an II) invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune de Saint-Martin-d’Ardentes change de nom pour Ardentes-les-Bois. Ardentes fut créée par les Romains sous le nom d'Alerta et figure sous ce nom sur la table de Peutinger.

Ses habitants sont appelés les Ardentais.

Histoire

Préhistoire

Antiquité

Ardentes existait déjà à l'époque romaine et s'étendait sur les deux parties de l'Indre sous les noms d'« Alerta » et d'« Aléréa ». Elle est mentionnée sur la table de Peutinger sous le nom d'« Alerta » puisque Ardentes était située sur la voie romaine menant d’Argentomagus (Argenton-sur-Creuse) à Avaricum (Bourges).

L'emplacement de l'église Saint-Martin fut d'ailleurs celui d'un temple romain.[Information douteuse]

Moyen Âge

La paroisse d'Ardentes dépendait de l'abbaye de Déols.

On sait l'existence d'une place forte aujourd'hui disparue dans le bourg Saint-Martin au XVe siècle.

Temps modernes

De 1666 à 1874, des forges firent la richesse de la ville, elles étaient concentrées à « Clavières » mais s'étendaient depuis le lieu-dit « Forge-Haute » à Ardentes, jusqu'au lieu-dit « La Forge de l'Isle » au Poinçonnet. Les restes de ses constructions permettant de dévier l'eau et de faire barrage sont encore visibles dans ces trois lieux.

Révolution française et Empire

Ardentes, jusqu'en 1839, était en fait deux communes séparées par l'Indre qui sont maintenant des quartiers : Saint-Martin et Saint-Vincent qui correspondaient à deux paroisses : Saint-Martin-d’Ardentes au sud de la rivière Indre et Saint-Vincent-d’Ardentes au Nord.

Époque contemporaine

Depuis la Seconde Guerre mondiale jusqu'en 2012, Ardentes comptait un terrain militaire situé à « Forge-haute ».

Politique et administration

Découpage territorial

Ardentes est membre :

  • de la communauté d’agglomération Châteauroux Métropole ;
  • du canton d'Ardentes ;
  • de l'arrondissement de Châteauroux ;
  • de la deuxième circonscription de l'Indre.

Administration municipale

Tendances politiques et résultats


Liste des maires

Instances de démocratie participative

Finances communales

Jumelages

Aucun jumelage n'existe à Ardentes.

Équipements et services publics

Eau et déchets

Espaces publics

Enseignement

La commune dépend de la circonscription académique de La Châtre.

Postes et télécommunications

Ardentes compte un bureau de poste.

Santé

  • une pharmacie
  • un orthophoniste
  • un médecin
  • sept infirmières
  • un dentiste
  • deux prothésistes
  • trois masseurs et kinésithérapeutes
  • une sage-femme
  • un hypnothérapeute
  • une maison de santé pluridisciplinaire.

L'hôpital le plus proche est celui de Châteauroux.

La commune est équipée de 4 défibrillateurs cardiaques.

Justice, sécurité, secours et défense

  • Gendarmerie nationale
  • Centre de secours
  • Centre d'entretien et d'exploitation des routes du conseil départemental de l'Indre

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007.

En 2022, la commune comptait 3 747 habitants, en évolution de −3,08 % par rapport à 2016 (Indre : −3 %, France hors Mayotte : 2,11 %).

Manifestations culturelles et festivités

Tous les ans, depuis 1534, le premier week-end de septembre se tient la fête de Saint-Leu.

Sports

Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée 46.

La commune compte 20 associations sportives et dispose comme infrastructures :

  • gymnase Grands-Buissons ;
  • gymnase Aléréa ;
  • un stade ;
  • un dojo ;
  • un terrain de tennis ;
  • une piscine ;
  • un parcours de santé ;
  • un terrain de pétanque.

Médias

La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, L'Écho du Berry, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.

Cultes

Culte catholique

La commune d'Ardentes dépend de l'archidiocèse de Bourges, du doyenné de Châteauroux et de la paroisse de Saint-Vincent. Les lieux de culte sont les églises Saint-Vincent et Saint-Martin.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Le revenu net déclaré moyen par foyer fiscal et le pourcentage de foyers fiscaux imposables sont présentés dans les tableaux ci-dessous, :

Emploi

Elle fut le siège des forges de Clavières créées en 1666, par les princes de Condé, avec l'aide de financiers bretons. En 1670, les forges sous la direction de Claude Charles François Leblanc de Marnaval sont donc parmi les plus importantes du royaume, avec une activité florissante liée en particulier à celle de la fonderie de canon d'Étrechet et le monopole de la fourniture de l'arsenal de Rochefort, mais elles déclinent au long du XIXe siècle, pour fermer en 1874.

Entreprises et commerces

La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay.

Tourisme et hébergement

Culture locale et patrimoine

Ville et Pays d'art et d'histoire

Ardentes a obtenu au concours des villes et villages fleuris :

  • une fleur en 2008, 2013, 2014, 2015 et 2016.

Lieux et monuments

Château de Clavières

Le château fut construit par Antoine Jugleron et sa femme Catherine de Grobost. D'après un aveu de 1540, la seigneurie consistait en une maison forte, deux tours, le tout entouré de fossés. Une chapelle dédiée à saint Éloi, fut édifiée dans la partie droite du Château. En 1680, le château servait d'habitation pour les fermiers des forges.

Plusieurs fortunes industrielles se succédèrent : Claude Leblanc de Marnaval, Antoine Grétré, la famille Grenouillet. Grétré l'acheta comme bien national et le revendit en 1826 à Aubertot, un autre maître de forges. En 1876, la propriété est rachetée par Berthier de Grandry, dont la famille la possède toujours. La restauration de l'édifice fut confiée à Alfred Dauvergne qui intervint sur les parties hautes et sur les ouvertures des façades. Bordé sur un côté par l'Indre, le château est entouré d'un parc de platanes centenaires. On y accède par une entrée flanquée de deux pavillons du XVIIIe siècle. Le corps de logis flanqué de tourelles a subi de nombreuses restaurations. La partie qui forme l'angle sud-est la plus ancienne et la plus intéressante, elle date du XVIe siècle.

Château de Villejovet

Le château de Villejovet est agréablement situé sur un coteau dont le pied est baigné par l'Indre. Son histoire, récente, remonte au milieu du XIXe siècle, période à laquelle M. Armand achète le domaine pour y faire construire une maison bourgeoise. En 1854, M. Bourin, conservateur des hypothèques, y rajoute une tourelle et fait dessiner tout autour un parc. Sa fille, Grillon Desormeaux, le transmet par alliance à la famille de Nègre du Clat. Le moulin au pied du château est mentionné dès le XVIIe siècle.

Château de Bonnet

Au Sud du village, comprenant une cinquantaine d'habitants, Théodore Patureau, de Châteauroux, avait formé vers 1820, le projet de créer un haras en utilisant certains prés situés sur les bords de l'Indre. C'est dans ce but qu'il fit élever dans l'un de ses prés, appelé depuis pré des Baraques, d'immenses baraquements devant servir d'abri de chevaux. Telles est l'origine de la vieille demeure, couverte de lierre, que le propriétaire construisit à proximité pour surveiller facilement son haras. Quant Patureau eut renoncé à l'élevage de chevaux, il vendit sa propriété, le , à Alexandre Grenouillet, maître de forges, demeurant au château de Clavières. À sa mort, Bonnet fut, par sa fille Amélie Grenouillet, apporté en mariage à Louis Morin, avocat à Bourges, qui modifia complètement la disposition des dépendances. Ce sera Raymond Morin qui fera de l'ensemble un château élégant.

Église Saint-Martin

L'église date des XIe et XIIe siècles. Elle est rattachée à l’abbaye de Déols en 1117, de style roman comme cette dernière, son architecture est influencée par l’art bourguignon qui se propage sous l’effet du rayonnement de l’abbaye de Cluny ainsi que par l'architecture saintongeaise.

Église Saint-Vincent

L'église date du XIIe siècle. Elle a été presque entièrement refaite au XVe siècle. Le clocher est du XIXe siècle. Seules les deux petites têtes de lions dans le chœur datent de l'époque romane.

Forges XVIIIe et XIXe siècles

Les forges ont été créées en 1670 sur la volonté des Princes de Condé. Elles furent pendant plus d'un siècle l'un des plus grands complexes sidérurgiques de France. Elles fabriquèrent des fers renommés jusqu'à la fin du XIXe siècle à destination essentiellement de la marine. Grâce à la réserve de bois de la forêt domaniale de Châteauroux, au minerai de fer du sol berrichon et à la présence de l'eau de la rivière Indre, elles créèrent jusqu'à plus de 700 emplois au plus fort de leur activité et firent d'Ardentes une ville d'industrie du fer, avant de s'orienter vers le bois.

Le nom des lieux-dits en lisière de la forêt de Châteauroux et toujours en usage de nos jours provient de l’appellation « loges » données aux huttes de planches et de terre servant d’habitations aux ouvriers.

Le minerai utilisé par les forges venait de Diors, Sainte-Fauste. Le charbon de bois quant à lui était fabriqué dans les charbonnières des forêts de Châteauroux et de Bommiers dont l’usage leur était réservé.

Aujourd’hui, il ne reste pratiquement plus rien des bâtiments qui connurent tant d’activité. À la « Forge Basse », la retenue d’eau de Clavières conserve encore ses « pelles » immortalisées par les peintres. « La Forge Haute » a gardé son ancienne boulangerie, dont le four restauré est quelquefois utilisé lors des festivités, ainsi que les vestiges des anciens logements des ouvriers et des murs de pierres construits pour domestiquer la rivière et produire de l’énergie hydraulique.

Autres

  • Atelier des Gachons
  • Monument aux morts

Patrimoine culturel

  • Médiathèque
  • Agora (salle des fêtes)
  • Maison des associations (13 associations culturelles)

Personnalités liées à la commune

  • Étienne Grétré de Champilliers (1748-1803), maîtres des forges au XVIIIe siècle.
  • Jean-Louis Leveille (1787-1871)[réf. nécessaire]
  • Antoine Laurent Apollinaire Fée (1789-1874), botaniste, né à Ardentes.
  • Stanislas Limousin (1831-1887), inventeur des cachets et de l'ampoule hypodermique injectable.
  • Eugène Hubert (1866-1940), archiviste paléographe, a vécu à Ardentes.
  • Jacques des Gachons (1868-1945), écrivain.
  • André des Gachons (1871-1951), peintre.
  • Louis-Didier des Gachons (1875-1951), inventeur, il imagine le principe de la lithographie en couleurs.
  • Joseph Fleuret (1886-1976), joueur de cornemuse et folkloriste berrichon.
  • Richard Dufour (1888-1959), statuaire, y est né.
  • Marcel Cartier (1895-1965), député de la Drôme, né à Ardentes.
  • Jean Hubert (1902-1994), archiviste médiéviste.
  • Georges Lubin (1904-2000), historien de la littérature, spécialiste de la correspondance de George Sand.
  • Paul Pesson (1911-1989), entomologiste, né à Ardentes.

Héraldique, logotype et devise

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

  • Liste des communes de l'Indre
  • Liste des anciennes communes de l'Indre

Liens externes

  • Site officiel
  • Ressources relatives à la géographie :
    • Insee (communes)
    • Ldh/EHESS/Cassini
  • Ressource relative à plusieurs domaines :
    • Annuaire du service public français

Notes et références

Notes

Références

  • Portail de l'Indre
  • Portail des communes de France

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